Sculptures de Levkovitch

 

LEVKOVITCH
Les sculptures
Les expositions
Les dessins

levkovitch.jpg (23152 octets)

"Voltigeuse" 1995
22*27.5*23
5340 eur. (35000fr.)

L'univers Levkovitch


"A nos Etrusques!" 1995 18*19*13
3050 eur. (20000fr.)

"Moïse: son histoire"

2290 eur. (15000fr.)


          Né en 1936 à Lodz en Pologne il débarque à Paris en 1961 et enchaîne ensuite les expositions : galerie Abel Rosenberg de Paris en 1969, Salon de Mai en 1978, l'atelier Lambert en 1984, salon de Mars avec la galerie Hansma en 1992, galerie les Singuliers en 1998. De nombreux musée ont acquis ses oeuvres : musées de Haifa, de Strasbourg, ville de Paris, Bibliothèque Nationale, City Bank à New York.

    BRONZES ET TERRES CUITES
    Christian Germak
   
    Léon Levkovitch est né en Pologne trois ans avant la guerre de 1939. Après avoir suivi les cours d’arts plastiques de I’Ecole des Arts Appliqués de Lodz, il arrive en France en 1961, où il est bien accueilli, et participe à des expositions de groupe dès 1962.
    Cependant ses véritables débuts se situent en 1969, lors de sa première exposition personnelle, E doit cette grande première à Abel Rosenberg. Cet authentique découvreur de jeunes talents, décide de montrer Léon Levkovitch, et pour ce faire, il lui ouvre toute grande sa galerie parisienne.
    Ce fut là un acte déterminant. Car chez Abel Rosenberg nous ne sommes pas en présence d’un simple lieu d’exposition, mais dans un centre où bouillonne toute une suite d’idées, de démarches intellectuelles, de recherches picturales. C’est un carré artistique et philosophique.
    Dans ces conditions il n’est pas surprenant que cette exposition fasse référence et soit rapidement suivie de bien d’autres. En même temps de grands musées et des organisations collectives s’intéressent à ce jeune artiste et lui achètent de nombreuses oeuvres. Nous retrouvons ainsi des Léon Levkovïtch, que ce soit sous forme de toiles ou de sculptures, dans les musées de Haïfa, de Strasbourg, ou encore: sur les cimaises de la ville de Paris, comme à la Bibliothèque Nationale de France dans ses locaux parisiens, et à la City Bank of New York etc.
    Si, parallèlement à sa peinture et à ses dessins, le très jeune encore, Léon Levkovitch, s’est tourné vers une expression en trois dimensions grâce à la sculpture, on peut dire de celle-ci qu’elle est souvent issue d’un développement le plus direct possible de l’art du tableau. On décèle dès le premier regard, et à la rencontre de quelques-unes de ses créations, son souci de représentation étalé sur plusieurs plans comportant plusieurs sujets et personnages. Or dans cette forme de composition intervient la même recherche de l’équilibre d’un ensemble, qui comme pour une huile sur toile suppose de nombreuses exigences dans sa réalisation artistique.
    Cependant pour mieux comprendre et suivre la démarche de Léon Levkovitch dans la création de ses bronzes, il est souhaitable de revenir sur ses dessins comme sur ses tableaux.
    Plusieurs dualités s’y affrontent:
    - Des personnages qui incluent, et qui s’incluent dans de vastes courbes, mais qui contiennent en eux toute une construction géométrique et anguleuse.
    - Des tableaux dont la réalisation est menée comme des natures mortes, avec la maîtrise d’une composition d’ensemble qui domine dès la première approche, mais à laquelle s’ajoute une minutie qui entre dans le détail, et que révèlent les différentes expressions des acteurs, que l’on ne distingue que de près.
    Cette démarche nous la retrouvons dans les sculptures de Léon Levkovitch. Même si parfois il lui arrive de se laisser tenter par la réalisation d’un buste, il ne peut s’empêcher de développer un thème dans le socle qui le supporte. Et dans ce socle se révèle un autre créateur, le poète qui désire nous raconter une histoire, un rêve. Cette tendance chez lui correspond à un besoin aussi impératif que celui des conteurs orientaux. C’est pourquoi, et nous dirons instinctivement et peut-être de façon inconsciente ce qui rend son discours encore plus véridique, Léon Levkovitch va concrétiser ce don, dans ses bronzes ou dans ses terres cuites, tout comme il le faisait dans ses dessins.
    C’est ce qui a fait dire au regretté Marc Hérissé parlant de l’univers de cet artiste et de sa mythologie intérieure: “des silhouettes humaines le plus souvent héraldiques sur lesquelles il re-griffe encore d’autres silhouettes”. Ce grand critique avait déjà décelé dans la démarche de Léon Levkovitch cette résurgence d’une mémoire enfouie et que prolongent des rêves intérieurs.
    Une autre caractéristique des sculptures de Léon Levkovitch est qu’elles révèlent son attachement à la matière et par elle à ses origines. Le bronze fait partie de l’oeuvre, le personnage principal comme tout son environnement se détache du socle. Mais chacun le fait en soulevant le piédestal et la substance qui le compose. Chacun garde sur lui et autour de lui l’élément qui le constitue. Lequel forme la chair la plus intime, qui depuis ce socle devient la matière qui englobe l’ensemble. Réunissant ainsi chaque syllabe en une seule oeuvre et en en déterminant toute l’unité. Car c’est de l’intérieur qu’émerge le sujet. Il se dégage comme de sous un voile qu’il soulève. Un lien puissant se perpétue ainsi entre le sol et l’homme ou ce qui le représente.
    Cette tendance que contiennent même des scènes directement issues d’une pensée picturale, comme ce retour d’Ulysse, ce radeau qui semble voguer sur le fleuve de la vie et sur lequel se serrent quelques malheureux, ou ces “clichés de famille” dans lesquels l’artiste se représente accompagné de sa femme et de son chien au encore entouré de ses amis, vont conduire tout naturellement Léon Levkovitch vers une technique dans laquelle se marient l’art du tableau et celui de la sculpture. Les lecteurs l’ont compris, nous voulons parler du bas-relief.
    En partant du bronze, Léon Levkovitch va développer différents thèmes que vont compléter et diversifier les patines, réalisant ainsi tout un éventail d’oeuvres gravitant autour d’une même idée et issues du dessin, du tableau, de la sculpture et de la gravure.
    Mais Léon Levkovitch va aller plus loin encore lorsqu’il utilise la terre cuite dont la matière intime, chaude, et la finesse de grain vont lui permettre d’inclure une grande tendresse dans son oeuvre.
    Cet attachement à la beauté des traits, reflet d’une beauté intérieure dont la présence est la représentation révélatrice des sentiments de tendresse de l’artiste, nous le verrons parfois pudiquement caché, solitaire, ou étalé dans la simplicité de langage de ce qui est, et n’a besoin d’aucune fioriture. Cette recherche de l’expression, cette perfection des lignes d’un visage, qu’accompagne un rayonnement empreint de douceur, nous la retrouvons également dans bon nombre de bustes féminins et entre autres lorsque l'artiste nous parle de sa femme, utilisant pour cela son langage à lui, celui d’un art universel et sans frontières
   
   
   

 

Page suivante: les expositions Il naît à Lodz en Pologne, où il fait ses études d'Arts Appliqués. Il obtient son diplôme à l'atelier de Zdzislaw Glowacki.

En 1961, il part vivre à Paris.

En 1970, il fréquente l'Atelier de Lithographie des Beaux-Arts de Paris.

EXPOSITIONS

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